D’après l’ancien patron de la banque d’investissement Barclays Capital, les FinTechs vont permettre de répondre aux exigences d’une nouvelle génération d’épargnant qui baigne dans le bain des technologies depuis la naissance.
Depuis son départ en 2013 de la banque anglaise, Rich Ricci dépense les quelques 20 millions de dollars qu’il a perçu à l’époque dans ses deux passions: les courses de chevaux et la FinTech.
L’homme d’affaires est convaincu que la FinTech n’en est qu’à ses débuts et que la disruption va s’intensifier dans les années à venir. Il a d’ailleurs investi à titre personnel dans 3 start-ups : Freemarketfx, une plateforme d’échange de devises pour les TPE/PME; BetBright, une plateforme de pari en ligne; Et Aquis Exchange, une plateforme qui révolutionne le monde du trading.
Il explique que ces nouveaux modèles permettent aux acteurs d’attirer la génération des millennials et de pivoter plus rapidement aux évolutions de marché, sur le plan réglementaire comme technologique. Bien que les grandes banques de la place explorent elles aussi de nouvelles opportunités dans le Peer-to-Peer, le mobile ou encore la Blockchain, elles restent pieds et poings liés par un système réglementaire et des processus extrêmement lourds.
L’enjeu pour ces nouveaux acteurs sera donc de conserver une bonne réputation et continuer de proposer une expérience client irréprochable.
