Le Japon, pourtant 3e économie mondiale, est très loin derrière la Chine ou l’Inde avec seulement 50 millions de dollars investis dans les Fintechs en 2015, quand ses pairs ont levé respectivement 2.7 et 1.5 milliards de dollars sur la même période. Mais cela pourrait bien changer suite à l’annonce d’un assouplissement de la réglementation.
Il faut dire que le contexte n’avait jamais été favorable à l’émergence de technologies financières. En effet, les barrières à l’entrée sont nombreuses pour les Fintechs dans un pays où la réglementation est très stricte, où l’accès au crédit est facilité par des taux bas et où la population préfère payer en cash plutôt que par carte bancaire.
Pourtant, les choses pourraient bien évoluer en faveur des Fintechs suite à l’annonce récente de faire passer une loi en mai prochain pour alléger la réglementation, notamment dans le Blockchain et les robo-advisors.
Avec ces nouvelles règles, le Financial Services Authority (FSA) souhaite encadrer le développement des Fintechs en permettant notamment aux acteurs bancaires traditionnels, historiquement restreins à investir entre 5 et 15% maximum dans le capital des start-ups, d’investir davantage dans ces technologies. Cette loi vise également à renforcer le cadre légal de la monnaie virtuelle à l’échelle du pays.