#FintechReport – Ce qu’il faut retenir du rapport de KPMG ‘A new landscape for UK banking’

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Dans son rapport annuel publié la semaine dernière, KPMG dresse un bilan des sociétés qui se positionnent en challengers des banques traditionnelles Barclays, HSBC ou encore Royal Bank of Scotland.

KPMG distingue trois types de challengers. Les challengers classiques qui peuvent être des banques en lignes ou des acteurs bancaires traditionnels qui estiment avoir une approche différentiante. Les challengers industriels qui proposent des services bancaires à leurs clients. Le rapport de Mai 2016 intègre une troisième catégorie d’acteurs: les challengers digitaux (ou néobanques dans le jargon FinTech) tels que Atom Bank, Mondo ou Fidor Bank qui ont connu une croissance importante sur 2015/2016.

On peut voir dans le rapport que les challengers, au sens large du terme, offrent des taux d’intérêt bien plus intéressants aux épargnants, ont une structure de coût beaucoup plus souple et délivrent des rendements plus élevés aux investisseurs. Ils arrivent également à gagner la confiance des clients en proposant une solution personnalisée et transparente.

Une santé financière robuste pour les challengers classiques

Techfoliance_rapport 2016 KPMG Fintech_ résultats financiers
Source : KPMG

Les challengers bancaires classiques tels que la banque en ligne Metro et les banques Paragon ou TSB surperforment les grandes banques du pays.

Les retours sur investissement sont de 2 à 4 fois plus élevés que les banques traditionnelles. Les ratios Revenu/coût sont constants voire en baisses pour les challengers tandis que pèse sur les banques des coûts opérationnels toujours très élevés, notamment à cause du vaste réseau d’agences bancaires ou encore des systèmes informatiques extrêmement lourds.

Une nouvelle jeunesse pour le secteur bancaire

Les ‘petits nouveaux’ qui font beaucoup parler d’eux cette année sont les challengers digitaux ou néobanques.

Techfoliance_rapport 2016 sur le nouveau paysage fintech au UK selon KPMG
Source : KPMG

Ces nouveaux entrants ont pour ambition de repenser l’expérience utilisateur et réconcilier les clients avec les services financiers en proposant des solutions personnalisées qui puissent s’adapter à des besoins précis. Dans un rapport intitulé « Banking the Customer Experience Dividend », KPMG soulignait que la personnalisation du service comptait pour 23% de l’expérience utilisateur. Ces acteurs jouent également la carte de la transparence et font le parie de développer des plateformes en architecture ouverte pour garantir la satisfaction et la confiance de leurs clients.

Selon Warren Mead, responsable FinTech au sein de KPMG, le plus gros défis pour les néobanques est de faire changer les clients:

« Si ces nouveaux enfants arrivent à combattre l’inertie des clients, ils pourraient alors littéralement jeter les acteurs traditionnels hors de l’eau. »

KPMG conclu son rapport en signalant que le succès des challengers classiques devrait se poursuivre sur 2016 mais met en garde sur l’arrivée rapide des challengers digitaux qui sont en train de réinventer le paysage bancaire mondial.

Pour lire le rapport complet (en anglais), vous pouvez cliquer sur ce lien : A New Landscape by KPMG

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